Quality Assistance donne une seconde vie et utilité à ses équipements de laboratoire

10th February 2022

Quality Assistance investit constamment dans le développement de nouvelles compétences analytiques et dans le matériel d’exploitation associé. Entre 10 et 15% de notre chiffre d’affaires est consacré à la R&D interne. En 2021, 2,4 millions d'euros ont été réinvestis dans le matériel d'exploitation et installations.

WeCareWeAct

Une des actions qui nous tient à coeur et qui s'inscrit dans notre Programme WeCare.WeAct est de faire don de matériel de laboratoire dont nous n'avons plus l'utilité.

Nous avons récemment fait don de cryo-conservateurs en azote liquide, de pH mètres, d'incubateurs de CO₂ et d'un incubateur classique sans CO₂ à l'Université de Namur, en Belgique. Ces équipements sont maintenant installés et pris en main par les chercheurs et chercheuses de la Faculté des sciences et de la Faculté de médecine de l'Université.

UNamur

Carine Michiels, Vice-rectrice à la recherche à l’Université de Namur salue le geste de Quality Assistance : "Ces équipements de pointe ont trouvé un laboratoire d'accueil où leur présence apporte une réelle plus-value. Ils sont maintenant répartis au sein de plusieurs laboratoires et départements de médecine vétérinaire, de chimie, de biologie, de physiologie moléculaire et de physique, où ils pourront contribuer à de nombreux projets de recherche fondamentale et appliquée."

Cryo-conservateurs en azote liquide

Unité de recherche vétérinaire intégrée (URVI)
Unité de recherche en biologie cellulaire (URBC)
Cryo-conservateurs en azote liquide.


Ce type d’équipement permet de conserver, dans des conditions optimales, les cellules mises en culture dans le cadre d’expériences scientifiques. Grâce à la régulation progressive de la température à un niveau très bas, les chercheuses et les chercheurs ont la possibilité de maintenir ces cellules intactes durant de nombreuses années, afin de les utiliser plus tard dans de multiples projets. Les cryo-conservateurs en azote liquide font office de banques de cellules de tous types (saines, cancéreuses, infectées…) utilisées par les membres des laboratoires. En URVI, les chercheurs étudient par exemple les processus d’infection des cellules par certains virus attaquant les animaux, mais aussi les humains (comme le SARS-CoV-2). En URBC, les processus d’altération des cellules sont décryptés afin de mieux comprendre le fonctionnement du vieillissement cellulaire ou le développement de pathologies comme le cancer ou certaines maladies métaboliques.

pH mètres

Département de chimie
Unité de recherche vétérinaire intégrée (URVI)
pH mètres


Les pH mètres permettent aux chercheuses et aux chercheurs de mesurer le pH des solutions qui sont préparées afin d’effectuer les expériences scientifiques en laboratoire. En fonction de l’objectif de chaque analyse, un pH différent et spécifique doit être utilisé. La mesure du pH est également enseignée aux étudiantes et aux étudiants afin qu’ils puissent suivre son évolution lors d’expériences pratiques qu’ils apprennent à réaliser eux-mêmes. Lorsque, par exemple, des microbes se développent parmi les cellules, le milieu de culture devient très acide. Il s’agit donc d’un indicateur indirect que les étudiantes et les étudiants doivent être capables d’appréhender à l’aide du pH mètre.

Incubateurs de CO₂

Unité de recherche vétérinaire intégrée (URVI)
Unité de recherche en biologie cellulaire (URBC)
Unité de recherche en physiologie moléculaire (URPhyM)
Unité de recherche en analyses par réactions nucléaires (LARN)
Incubateurs de CO2


Grâce aux incubateurs de CO₂, les cellules sont cultivées à une température constante de 37 degrés. Le CO₂ présent dans l’incubateur permet en outre de maintenir le pH et ainsi, une parfaite stabilité du milieu de culture nutritif dans lequel sont plongées les cellules, afin qu’il ne devienne ni trop acide, ni trop basique. Ces incubateurs jouent donc un rôle fondamental dans toutes les expériences impliquant une étude cellulaire. Au sein du LARN, les cellules cancéreuses sont par exemples cultivées, puis irradiées et remises en culture afin d’observer l’effet des radiations sur leur prolifération. En URBC comme en URPhyM, plusieurs projets de recherche portent sur les processus qui sous-tendent le développement de cancers de différents types, ainsi que sur les effets de différents types de thérapies sur les cellules cancéreuses. D’autres chercheurs, en URPhyM, travaillent sur la prévention et le traitement de maladies dermatologiques. Dans ce cadre, la culture de cellules de la peau en incubateur permet par exemple la reconstitution d’épidermes.

Incubateur classique sans CO₂

Unité de recherche vétérinaire intégrée (URVI)
Incubateur CO2


Certaines expériences requièrent la culture de bactéries. Cependant, contrairement aux cultures cellulaires, le milieu utilisé ne nécessite pas une régulation précise à l’aide de CO₂. Un incubateur classique trouve donc toute son utilité dans ce type de cultures bactériennes. Celles-ci interviennent en vue de la production de différents types de molécules. Les bactéries jouent ainsi le rôle de bioréacteurs. Parmi ces molécules, on retrouve des plasmides, porteurs d’une information génétique précise qui peuvent ensuite être transférés dans des cellules eucaryotes afin de produire par exemple un certain type de protéine ou de modifier l’expression d’un gène au sein de la cellule, soit pour l’augmenter, soit pour l’inhiber.


Photos : Geoffroy Libert – Université de Namur.